
Les
chercheurs de l’université Cukurova de recherche et de développement
scientifique qui étudient les dommages potentiels dus aux changements
climatiques, ont mis au point une nouvelle variété de melon qui peut
être cultivée dans des conditions de déficit hydrique.
L’Institut
de recherche agricole de la Méditerranée occidentale (BATEM) quant à
elle, avec d’autres partenaires, a développé cette variété de melon pour
qu’elle soit plus tolérante à la maladie de la fusariose (races 0, 1,
2) et qui cause de graves pertes dans différentes régions productrices
de melon en Turquie.
Á
cause de la faiblesse des précipitations et la rareté des ressources
d'eau, due au réchauffement planétaire et aux changements climatiques,
les effets négatifs qui peuvent survenir dans l'agriculture au cours des
prochaines décennies sont déjà visibles; pour minimiser l'impact de ces
effets, le département de l'Agriculture de l’université Cukurova de
recherche et de développement scientifique et le département de
l’horticulture de l’Institut de recherche agricole de la Méditerranée
occidentale ont développé un projet commun.
Le
résultat du projet est le développement de la variété hybride F1 de
melon. Des réunions ont été organisées avec les entreprises de semences
qui vont par la suite donner les graines aux producteurs. Les graines
choisies par les entreprises de semences seront cultivées au cours des
prochaines campagnes.
Le
Prof. Dr. Yildiz Dasgan du département de l'Agriculture de l’université
Cukurova de recherche et de développement scientifique a fournit des
informations sur le projet du " melon résistant à la sécheresse", tout
en expliquant que le projet est dans sa phase finale. "La variété de
melon du type kirkagac
est à la fois résistante à la sécheresse et à la fusariose (races 0, 1
et 2), et a des formes différentes de fruits (ovale, ronde …), la
variété hybride est maintenant prête pour être mise sur le marché",
a-t-il affirmé.
Le
Prof. Dr. Yildiz Dasgan en tant que représentant de l'Université de
Cukurova a expliqué qu’il a travaillé sur la tolérance à la sécheresse
et que Dr mine Unlu de l’institut de BATEM a travaillé sur la résistance
à la maladie du Fusarium, affirmant qu'ils ont atteint des résultats
satisfaisants. Le Prof. Dr. Dasgan a déclaré : "Ce projet est un bon
exemple de la mise en œuvre de l'information générée dans les
institutions publiques engagées dans la recherche, de l'ingénierie et la
technologie. Notre pays est situé dans une région menacée par le
changement climatique dans les dix prochaines années, la résistance à la
sécheresse est susceptible de devenir un grand défit, aussi la variété
F1 résistantes aux trois races de Fusarium, qui est une maladie du sol
du premier plan dans nos champs. Ces caractéristiques ont suscité
l’intérêt des entreprises semencières privées. "