Nom : Le carpocapse (Cydia pomonella) est un insecte de l'ordre des lépidoptères, de la famille des tortricidés, dont la larve se développe à l'intérieur des fruits.
Nom latin : Cydia pomonella, s'attaquant aux pommes et poires, et Cydia funebrana, aux prunes.
Période propice au développement : les chenilles apparaissent au printemps, entre avril et juin. L'été, à l'aube, les papillons volent et pondent leurs oeufs sur les fruits.
Facteurs à risque : la chaleur. Dans les régions méridionales, il peut y avoir deux générations par an.
Description
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une chenille |
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adulte |
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papillon |
La larve est une chenille de 1,8 mm de long (jeune)
à 15 mm environ
avant diapause, au corps rose pâle et à tête brun foncé.
aux extrémités une large tache brune bordée de lignes dorées. Les ailes
postérieures, uniformément brunes, ont les bords ciliés. La tête porte deux antennes filiformes étalées.
BIOLOGIE
Les adultes apparaissent entre fin avril et fin mai et décollent au crépuscule lorsque la température dépasse les 15°C. Les femelles pondent sur les feuilles, les tiges ou l’œil des fleurs fécondées et leur fécondité moyenne atteint de 30 à 50 œufs.La durée d’évolution des œufs dépend de la température : 18 jours à 15°C et 6 jours à 25°C. Les œufs éclosent généralement à la fin du mois de mai et les larves pénètrent dans les fruits après un stade « baladeur » qui dure entre 2 et 5 jours.
La larve se développe dans les fruits pendant environ 20 à 30 jours puis elle en sort et forme un cocon dans les fentes du tronc. Soit elle se nymphose et forme un papillon de deuxième génération, soit elle passe l’hiver en diapause et forme une chrysalide au printemps.
Elles se transforment ensuite en chrysalides en avril et se développent pendant 3 à 4 semaines.
Le carpocapse forme généralement 1 à 2 générations mais parfois 3 dans la région méditerranéenne. Il est favorisé par un climat chaud et sec.
Diagnostic
Comment reconnaître le parasite.Plantes vulnérables : arbres fruitiers, en particulier prunier, pommier, poirier et noyer.
Organes touchés : fruits.
Symptômes et dégâts apparents : la chair est dévorée, percée de galeries remplies de déjections. Les fruits atteints se colorent, mûrissent prématurément et tombent.
Origine du problème : le papillon du carpocapse pond sur les feuilles et fruits en formation. Les larves se développent sur l'épiderme du fruit, avant de creuser une galerie et de s'introduire sous la peau, jusqu'au coeur du fruit. Pour hiverner, les chenilles se glissent sous l'écorce des arbres fruitiers.
Dommages
Les larves endommagent les fruits :- en laissant des piqûres sur la peau à l'endroit où elles ont pénétré dans le fruit ;
- en creusant des galeries dans le fruit et en se nourrissant de la chair et des pépins, ce qui amène une grave détérioration des tissus internes
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Piqûres |
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Dommages causés par les larves se nourrissant de pépins |
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Dommages sur le côté d'une pomme |
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Dommages sur le calice |
Moyens de lutte
Actions préventives :
Les traitements et mesures à prendre sont préventifs car les larves du carpocapse du pommier sont inaccessibles une fois qu’elles ont pénétré dans le fruit.
- Favoriser la présence de leurs prédateurs naturels, oiseaux et forficules (perce-oreilles) qui mangent les larves.
- Elever des poules et les lâcher dans le verger.
- Dès mai, ensacher les fruits, afin d'empêcher les papillons de pondre dessus.
- Ramasser et brûler les fruits à terre avant que les larves s'en échappent.
- Privilégiez des variétés résistantes
Traitements naturels :
- Utiliser les pièges à phéromones qui attirent les mâles pour réaliser un piégeage de masse. Cette méthode de capture n’est pas efficace si l’infestation est importante.
- Poser des pièges à chenilles en carton ondulé sur les branches et le tronc. Une fois qu'elles s'y seront réfugié, brûlez-les.
- Vers la mi-avril, installez des pièges delta et des capsules de phéromones (attention à ne pas les manipuler avec vos doigts) pour surveiller la présence éventuelle de carpocapses. Lorsque le nombre d’individus capturés atteint 3 individus par semaine (seuil de nuisibilité avec 1 piège / 1ha), comptez une semaine et appliquez du Bacillus thuringiensis.
- La confusion sexuelle est une technique qui vise à reproduire le parfum hormonal des femelles en utilisant des phéromones synthétique. Il devient difficile pour les mâles de trouver les femelles ce qui limite considérablement le nombre de pontes.
- La carpovirusine est également utilisable à la place de Bacillus thuringiensis. Cette toxine est issue d’un virus atteignant les chenilles du carpocapse et entraîne l’arrêt de leur alimentation et donc leur mort. Elle n’est pas nocive pour les abeilles
Produits de traitement :
La confusion sexuelle est une technique qui vise à reproduire le parfum hormonal des femelles en utilisant des phéromones synthétique. Il devient difficile pour les mâles de trouver les femelles ce qui limite considérablement le nombre de pontes.
références : jardiner-autrement.fr
fr.wikipedia.org
rustica.fr
omafra.gov.on.ca